Joe Strummer, né de son vrai nom John Graham Mellor le 21 août 1952 à Ankara et mort le 22 décembre 2002, est un musicien anglais leader du groupe de musique The Clash, l'un des groupes les plus emblématiques du courant punk. Il a également été chanteur (par ordre chronologique) de The Vultures, The 101'ers, The Pogues et The Mescaleros.

The Clash :

Le 3 avril 1976, Joe Strummer est impressionné par un groupe alors inconnu, nommé les Sex Pistols, qui fait la première partie de The 101'ers au The Nashville Rooms de Londres. Des jours après le spectacle, Strummer est abordé par Bernie Rhodes et Mick Jones. Jones fait alors partie du groupe London SS et veut que Strummer les rejoigne pour en être le chanteur. Au moment où Strummer accepte, le groupe se sépare. Il décide alors d'en former un nouveau avec Jones, le bassiste Paul Simonon, le batteur Terry Chimes et le guitariste Keith Levene. Simonon leur trouve un nom : ce sera The Clash.
Ils font leurs débuts le 4 juillet 1976 en ouverture des Sex Pistols au White Swan, aussi appelé The Mucky Duck[1]. Le 25 janvier 1977, le groupe signe avec CBS Records et n'est plus composé que de 3 membres depuis que Levene a été viré et que Chimes a quitté le groupe. Topper Headon devient un peu plus tard le batteur attitré du groupe.
The Clash se démarque des premiers groupes anglais de punk par l'engagement politique et l'éclectisme musical. Leurs chansons parlent de déchéance sociale, de chômage, de racisme, de brutalité policière, de répression politique et sociale, de militarisme et parfois, de sexe. Strummer participe aux campagnes menés par la ligue anti-nazi (Anti-Nazi League) et par le collectif Rock Against Racism. Plus tard, il apporte aussi son soutien à la série de concerts Rock Against the Rich organisé par l'association anarchiste Class War[2].
A l'époque des Clash, Strummer, tout comme les autres membres du groupe, se fait connaître pour ses nombreux ennuis avec la justice. Le 10 juin 1977, Topper et lui sont arrêtés pour avoir tagué « The Clash » sur un mur dans un hôtel. Au début des années 1980, il a également des démêlés judiciaires, après avoir violemment frappé un spectateur avec sa guitare durant un concert à Hambourg, en Allemagne. Avant la sortie de l'album Combat Rock en 1982, on pense que Joe Strummer a disparu mais, semble-t-il, en réalité il s'agit d'un coup publicitaire monté par le manager du groupe, Bernie Rhodes.
À cette même époque, les membres du groupe commencent à se disputer énormément, et la tension montant, le groupe commence à se désintégrer. En septembre 1983, Strummer crée Clash Communique et vire Mick Jones. Topper Headon ayant lui aussi déjà été mis dehors par le groupe à cause de sa dépendance à l'héroïne, seuls deux membres des débuts restent au sein du groupe. Joe Strummer décide de continuer et engage de nouveaux musiciens. Les Clash sortent l'album Cut The Crap en 1985, mais celui-ci est très mal accueilli par les fans et les critiques. Joe Strummer décide alors de dissoudre le groupe.
L'album London Calling des Clash, sorti en 1979 au Royaume-Uni et en 1980 aux États-Unis, a depuis été élu « meilleur album des années 1980 » par le magazine américain Rolling Stone[3]. D'ailleurs, l'influence des Clash et de leur compositeur Joe Strummer se retrouve clairement dans des groupes tels que U2, The Levellers, No Doubt, Billy Idol et Generation X, Manic Street Preachers, Rancid, Green Day, Rage Against The Machine, Nirvana, Pearl Jam, The Strokes, The Libertines, Radio 4, Red Hot Chili Peppers (surtout John Frusciante et Flea). Même Public Enemy, qui ont révolutionné le hip-hop, citent les Clash comme leur principale influence. Les Clash sont également en partie responsable de l'explosion des groupes garage[4] dans les années 1980 et 90.
The mescaleros :

Finalement, dans la deuxième moitié des années 1990, Joe Strummer regroupe des musiciens dans un groupe qu'il nomme The Mescaleros. Ils signent alors chez Mercury Records et réalisent leur premier album en 1999, co-écrit par Antony Genn et Strummer, nommé Rock Art and the X-Ray Style. Une tournée en Angleterre et aux États-Unis suit bientôt, dont des concerts incluant plusieurs reprises des tubes favoris des Clash. En 2001, ils signent avec le label punk californien Hellcat Records et pondent un nouvel opus qu'ils intitulent Global a Go-Go. L'album est suivi d'une tournée de 21 dates à travers l'Amérique du Nord, la Grande Bretagne et l'Irlande. Une fois de plus, ces concerts contiennent des titres des Clash (London Calling, Rudie Can't Fail, (White Man) In Hammersmith Palais) aussi bien que des reprises de standards reggae et ska (The Harder They Come, A Message To You, Rudy). De plus, le groupe termine régulièrement ses spectacles par un hommage au défunt Joey Ramone en jouant Blitzkrieg Bop des Ramones.
Le 15 novembre 2002, Joe Strummer & The Mescaleros jouent dans un concert de soutien au pompiers en grève à Londres, au Acton Town Hall. À la surprise générale, Mick Jones, présent aussi ce jour là, rejoint le groupe sur scène pendant Bankrobber, un classique des Clash. Avec Jones à la guitare et au chant, le groupe remet ça pour White Riot et London's Burning. Pour la première fois depuis 1983, soit près de vingt ans, Strummer et Jones se retrouvent ensemble sur scène. Jones affirmera plus tard que ceci était totalement improvisé et qu'il se sentait obligé de rejoindre Strummer sur scène[9].
La dernière prestation de Joe Strummer a lieu le 22 novembre 2002 au Liverpool Academy.
Peu avant sa mort, Joe Strummer et Bono de U2 co-écrivent la chanson 46664 pour Nelson Mandela et sa campagne contre le SIDA en Afrique. Strummer avait même prévu de jouer lors du concert de collecte de fonds organisé par Mandela en février 2003 à Robben Island.
Joe Strummer meurt le 22 décembre 2002 victime d'une cardiopathie congénitale jamais diagnostiquée. Sa mort prématurée à l'âge de 50 ans a choqué et attristé une génération de fans pour qui il était une personnalité emblématique.
Au moment de sa mort, Strummer est en train de travailler sur un autre album, qui sortira finalement de façon posthume en octobre 2003 sous le titre Streetcore. Pour les critiques, les chansons Coma Girl et Arms Aloft supportent largement la comparaison avec les meilleurs titres des Clash, alors que la reprise de Bobby Charles Before I Grow Too Old (renommée en Silver and Gold) clôt le tout de façon poignante. Cet album contient aussi un hommage à l'icône de la musique américaine Johnny Cash (Long Shadow), qui a d'abord été écrit pour Cash et enregistrée dans le garage de Rick Rubin. On y trouve aussi une chanson en mémoire des attentats du 11 septembre 2001, Ramshackle Day Parade, et une reprise du classique de Bob Marley, Redemption Song[10
Et merci wiki !
Je ferais une présentation de chaque album au fur et à mesure !